Fraternités missionnaires - Rencontre à St-Christaud
Samedi 27 Janvier 2024
Groupe de Carbonnais
2e tour sur le texte de Saint Paul –
« À quoi est-ce que je me sens appelé ? »
« Réconfortez-vous mutuellement », ce qui renvoie à « c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous vous reconnaitront pour mes disciples ». Ces fraternités sont une occasion d’apprendre à s’aimer vraiment et cela semble être l’essentiel.
Appel à se séparer définitivement de ce qui était ténèbre dans ma vie, pour être vraiment du jour, de la lumière.
Appel à l’Amour, à la Vie. Appel pas tant à du faire qu’à un changement d’être, un changement de vie.
Ce texte nous demande de témoigner de ce qu’on croit par notre vie, par ce qu’on est, par ce qu’on fait.
« Priez sans cesse, toujours dans la joie » : la prière est le socle.
Se recentrer sur l’Esprit Saint, pour discerner aussi dans la vie concrète la valeur de toute chose.
D’entrée de jeu le texte me dit que « ça va pas être simple », « mets ton casque et ta cuirasse, tu vas prendre des coups sur la tête, des blessures ». Il y a les trois vertus cardinales, foi, espérance, amour, tout part de là, on est alors fort par la grâce de Dieu et ensuite on peut soutenir les faibles.
Partage autour du projet de fraternité missionnaire
Fraternité = frères, missionnaire = faut aller bosser. Que ça soit réalisable, oui, mais le comment, je ne sais pas. Faire des réunions autour de la Parole. Il y a un vivier à inviter parmi les nouveaux baptisés-confirmés qui sont « dans la nature ».
Impression que je fais déjà partie de plusieurs fraternités missionnaires, notamment le groupe rosaire très centré sur la Parole de Dieu chaque mois. Il y aussi les groupes de prière qui sont des Fraternités Missionnaires puisqu’on y partage et on y vit la Parole. Le mot le plus important c’est la fraternité, c’est parce que nous nous aimons intensément que nous faisons corps, sans cela ça ne vaut rien. Donc nous vivons déjà cela, mais mettre le nom Fraternités Missionnaires va aider à relancer, à identifier ce que c’est.
La paroisse de Carbonne est déjà riche et structurée ; la Fraternité Missionnaire c’est une corde de plus à nos arcs, pour essayer d’atteindre ceux pour qui l’Église est clanique, qui ont un regard faussé. Elle est pour des gens pour qui la messe tous les dimanches ne veut rien dire et du coup on les fait tomber en ne leur proposant que cela. Il faut donc partir d’autre chose, il faut d’abord vivre une vie fraternelle et communautaire en petits groupes et quand il y a le ciment de la fraternité et de la charité, on peut faire un pas vers les sacrements.
Le nom Fraternités Missionnaires c’est de notre point de vue, mais quand on en parle à des gens, ça n’est pas le mot à employer, ça peut faire peur et rebuter, il s’agit de parler d’un temps fraternel d’échange autour de la Parole de Dieu.
Quand on fait partie de la fraternité, faire confiance que le Seigneur nous envoie en mission et nous donnera l’inspiration pour parler aux gens et les inviter.
Quelles modalités ?
Il faut peut-être qu’il y ait plusieurs propositions, un groupe l’après-midi, un autre le soir par exemple selon la
disponibilité des gens.
Fréquence : ça peut être variable, mais mieux vaut ne pas faire peur aux gens.
Il semble qu’un noyau de départ, soudé et fidèle, doit commencer.
Ensuite ce noyau de départ réfléchit à qui on invite, à quel rythme, etc.
Le lieu : dans une maison individuelle ; pas plus de cinq ou six, alors il faudra peut-être diviser des groupes s’ils deviennent trop importants.
Idée que cette proposition doit rester souple et synonyme de liberté, et non pas de « encore un truc en plus sur les épaules de chrétiens déjà très engagés » ; qu’il ne s’agit pas de demander aux invités un engagement mais de s’assurer que le groupe vive avec un noyau de base (et que même les personnes du noyau ne sont pas obligées d’être toutes présentes à chaque rencontre). Qu’au-delà du noyau, les personnes aillent et viennent librement.
Est-ce vraiment utile dans des lieux où la vie chrétienne est déjà bien présente comme à Carbonne ? Il serait paradoxal que dans les lieux où il y a déjà beaucoup de propositions, on ajoute celle-ci (avec le risque de surcharge) et que dans les lieux où il n’y a plus de vie chrétienne, cela n’arrive pas à se mettre en place… Ou pour le dire autrement, cela «risque» de se faire dans les endroits où il n’y en a pas vraiment besoin, et inversement. Ce serait dommage !